Tribune
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- Écrit par Source : le Monde/ 27.04.2018/ Par Adrien Sénécat
Les « recommandations » ministérielles sur les méthodes pédagogiques à privilégier en primaire s’inscrivent en fait dans la continuité de pratiques déjà largement répandues. Le ministère de l’éducation nationale a publié, jeudi 26 avril, des « recommandations » aux enseignants du primaire.
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- Écrit par ciencesetavenir.fr/ Bernadette Arnaud / 30.11.2017
Pour la première fois, un président français s’engage officiellement sur la question des restitutions d’objets du patrimoine africain. Une décision spectaculaire qui prend à contrepieds ses prédécesseurs.
Une phrase prononcée par Emmanuel Macron lors de son discours officiel au Burkina Faso ne sera sans doute pas passée inaperçue sur le continent africain ! Le président de la république a en effet promis de faire de la restitution du patrimoine africain conservé dans les collections nationales françaises une priorité au cours des cinq prochaines années ! Une bombe, compte-tenu de la position tenue jusque-là par la France - et les autres nations occidentales - sur les œuvres muséales et leur " inaliénabilité ".
Dans ce discours prononcé le 28 novembre 2017 à l'université de la capitale Ouagadougou devant 800 étudiants, Emmanuel Macron a ainsi déclaré qu'il souhaitait " que les conditions soient remplies pour la restitution " temporaire " ou " permanente " du patrimoine africain en Afrique (…) Je ne peux pas accepter qu'une large part du patrimoine culturel de plusieurs pays africains se trouve en France. Il y a des explications historiques à cela, mais il n'y a pas de justification valable, durable et inconditionnelle, le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des collections privées et des musées européens. Le patrimoine africain doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, à Lagos, à Cotonou, ce sera une de mes priorités. Je veux que d'ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ", a-t-il dit. Tout en précisant que tout devra être aussi fait, " pour qu'il y ait de la sécurité et que des soins soient mis en Afrique pour protéger ces œuvres ".
Source : sciencesetavenir.fr/ Bernadette Arnaud / 30.11.2017
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- Écrit par Sciences et Avenir avec AFP le 14.09.2017
Un usage modéré des bougies parfumées et surtout de l'encens est recommandé en raison des polluants émis lors de leur combustion dans une pièce fermée, préconise une étude de l'Ademe publiée jeudi 14 septembre 2017.
A partir de plusieurs scénarios d'usage de neuf bougies parfumées et de neuf encens disponibles sur le marché français, l'étude a démontré que "certains usages de ces produits parfumants peuvent conduire à des dépassements de valeurs sanitaires pour certains polluants (benzène, formaldéhyde, etc.) préjudiciables aux personnes présentes (risque d'irritation des voies respiratoires)", prévient l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, dans une étude publiée jeudi 14 septembre 2017. L'agence souligne même que, pour "des utilisateurs intensifs, des effets sanitaires à long terme (augmentation du risque de certains cancers) sont possibles". L'Ademe conseille donc de "limiter la fréquence d'utilisation", "d'éviter de brûler plusieurs produits simultanément", "d'éviter l'inhalation directe de fumée" et "d'aérer la pièce après utilisation pendant au moins dix minutes par une ouverture sur l'extérieur". Les mesures, ajoute-t-elle, ont montré d'une manière générale que "les niveaux de concentration atteints pendant et après la combustion des bâtons d'encens étaient très largement supérieurs à ceux obtenus pour les bougies parfumées".
Emission de polluants volatils
Brûler de l'encens produit des concentrations élevées en benzène, toluène, éthylbenzène, styrène, formaldéhyde, acétaldéhyde et acroléine, ainsi que des hydrocarbures alipathiques polycycliques (HAP) et des particules, détaille l'étude. "Les niveaux de polluants volatils émis par les bougies sont nettement plus faibles que ceux relevés pour les encens, seuls le formaldéhyde, l'acétaldéhyde et le toluène sont mesurés à des niveaux de concentration de plusieurs microgrammes/m3", indique l'Ademe. Toutefois, les bougies émettent "des particules plus fines" que l'encens, particules qui pénètrent donc plus profondément dans le système cardio-vasculaire et respiratoire. Elles émettent aussi plus d'oxydes d'azote (NOx). Enfin, l'Ademe souligne un paradoxe : alors que l'encens et les bougies parfumées sont une source de pollution de l'air intérieur, les utilisateurs pensent majoritairement que ces produits ont un impact positif ou pas d'impact sur leur environnement (68% pour les bougies et 58% pour l'encens).
Source : Sciences et Avenir avec AFP le 14.09.2017
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- Écrit par sciencesetavenir.fr/14-9-2017/ Par : Arnaud Devillard
Ce 14 septembre à la Station F, à Paris, la prestigieuse Technology Review du MIT désigne cinq innovateurs de moins 35 ans d’exception parmi 35 candidats européens dont quatre Français. Ils étaient au départ plus d’un millier de candidats. Trente-cinq ont été retenus. Cinq seront élus. Ce jeudi 14 septembre, la Technology Review du Massachussetts Institute of Technology (Cambridge, États-Unis) investit la Station F, le “campus” de start-up (pour ne pas dire “incubateur”) inauguré le 29 juin dernier à Paris.
C’est là qu’elle annoncera qui sont, selon elle, les innovateurs de l’année âgés de moins de 35 ans. Ce prix “Innovators Under 35” est décerné depuis 2011, hors États-Unis, dans six pays européens. En France, le fondateur de la start-up en intelligence artificielle Snips Rand Hindi, par exemple, avait été distingué en 2014, de même que Nicolas Huchet et sa prothèse de main innovante en 2016.
Cette année, des candidats issus des 28 pays de l’Union européenne participent à un événement unique. Sur les dix candidats français qui se sont présentés, quatre se retrouvent dans la sélection finale des 35 :
Antoine Noël, de Japet Medical Devices, concepteur d’un exosquelette destiné à lutter contre le mal de dos ; Hugo Mercier et sa start-up Rythm, à l’origine d’un dispositif de stimulation auditive du cerveau pour améliorer le sommeil ; Sylvain Gariel, de DNA Script, qui imprime de l’ADN de synthèse, et Thibault Duchemin, dont la société Ava développe un logiciel de transcription de conversations sur smartphone pour sourds et malentendants.
Des projets dans tous les domaines des sciences et des technologies
Sur les 35 candidats et projets présentés ce jeudi, cinq seront donc distingués par la revue dans la soirée mais chacun dans une catégorie différente : inventeurs, entrepreneurs, visionnaires, pionniers et humanitaires (la liste complète est ici)
Les projets balaient en tout cas tous les domaines de la science et des technologies, pour des usages d’une grande variété. SafetyNet (Royaume-Uni) propose un système lumineux permettant aux pêcheurs de n’attraper que les espèces voulues de poissons ! Les Suédois de Gleechi AB travaillent sur le réalisme des mouvements corporels et robotiques en réalité virtuelle. Lilium, en Allemagne, a eu l’idée d’un jet électrique transportant des passagers et décollant et atterrissant verticalement. Chez Crafting Wearables (Pays-bas), on conçoit des vêtements du futur, qui s'adaptent selon les circonstances. Les instruments de musique de Human Instruments (Royaume-Uni) sont destinés à être joués les mains libres par des interprètes souffrant d’un handicap physique. Le tout côtoie de nombreux autres projets relevant des dispositifs médicaux, mais aussi des systèmes de traçabilité des aliments, de l’énergie, de l’environnement, du transport…
Source : sciencesetavenir.fr/14-9-2017/ Par : Arnaud Devillard