Des milliers de migrants visés par des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Les autorités polonaises ont justifié ces charges, accusant certains migrants présents à la frontière d’avoir attaqué des soldats avec des pierres en tentant d’entrer dans le pays. La situation marque un accroissement dans la tension qui marque la crise migratoire.

La récente crise dite des migrants à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne a donné lieu dans les médias dominants à une habituelle série de dénonciations et silences sur des points importants. Commençons par ce qui est rapporté et juste dans cette affaire : Loukaschenko le président biélorusse a bien instrumentalisé la présence de réfugiés que la Biélorussie a fait venir du Liban et du Moyen-Orient par la compagnie d’aviation nationale, Belavia.

Le 13 novembre 2017, la communauté scientifique internationale signait une mise en garde sans précédent contre la dégradation catastrophique de l’environnement. Ce manifeste signé par plus de 15 000 scientifiques de 184 pays alertait l’humanité sur le danger de pousser « les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie » et sur la nécessité « d’adopter une alternative plus durable écologiquement pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité ».

Les « recommandations » ministérielles sur les méthodes pédagogiques à privilégier en primaire s’inscrivent en fait dans la continuité de pratiques déjà largement répandues. Le ministère de l’éducation nationale a publié, jeudi 26 avril, des « recommandations » aux enseignants du primaire.

France

Pour la première fois, un président français s’engage officiellement sur la question des restitutions d’objets du patrimoine africain. Une décision spectaculaire qui prend à contrepieds ses prédécesseurs.

Une phrase prononcée par Emmanuel Macron lors de son discours officiel au Burkina Faso ne sera sans doute pas passée inaperçue sur le continent africain ! Le président de la république a en effet promis de faire de la restitution du patrimoine africain conservé dans les collections nationales françaises une priorité au cours des cinq prochaines années ! Une bombe, compte-tenu de la position tenue jusque-là par la France - et les autres nations occidentales - sur les œuvres muséales et leur " inaliénabilité ".

Dans ce discours prononcé le 28 novembre 2017 à l'université de la capitale Ouagadougou devant 800 étudiants, Emmanuel Macron a ainsi déclaré qu'il souhaitait " que les conditions soient remplies pour la restitution " temporaire " ou " permanente " du patrimoine africain en Afrique (…) Je ne peux pas accepter qu'une large part du patrimoine culturel de plusieurs pays africains se trouve en France. Il y a des explications historiques à cela, mais il n'y a pas de justification valable, durable et inconditionnelle, le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des collections privées et des musées européens. Le patrimoine africain doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, à Lagos, à Cotonou, ce sera une de mes priorités. Je veux que d'ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ", a-t-il dit. Tout en précisant que tout devra être aussi fait, " pour qu'il y ait de la sécurité et que des soins soient mis en Afrique pour protéger ces œuvres ".

Source : sciencesetavenir.fr/ Bernadette Arnaud / 30.11.2017

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